Les briques à boisson se composent à 75% de cellulose (composant du bois, ressource renouvelable), très demandée comme matière première secondaire dans l’industrie du carton. En règle générale, carton de boisson aseptique présente la composition suivante: Carton: env. 75%, polyéthylène: env. 21%, feuille d’aluminium: env. 4%

À l’étranger, le recyclage des briques à boisson est un procédé standard. Dans plusieurs pays d’Europe, les briques sont collectées et recyclées, parfois depuis des décennies. Le recyclage fonctionne particulièrement bien au Luxembourg, en Norvège, en Belgique, en Autriche et en Allemagne. 30 ans d’avance sur nous en Allemagne! La tonne jaune dédiée aux emballages a été introduite en 1992 en Allemagne.

Chaque particulier suisse génère plus de 700 kg de déchets par an, ce qui représente l’un des plus gros volumes du monde de déchets par habitant. Et seule la moitié est recycle. 89 % des consommateurs:trices souhaiteraient collecter et recycler les briques à boisson s’ils en avaient la possibilité. En recyclant les briques à boisson, nous contribuons activement à la protection de l’environnement. Une collecte des briques à boisson et des emballages en plastique à l’échelle suisse est en cours de mise en œuvre par l’organisation sectorielle RecyPac. L’objectif: atteindre des taux de recyclage de 70% pour les briques à boissons et de 55% pour les emballages en plastique d’ici 2030.

En Suisse, chaque année, des briques à boisson pesant au total 16’000 tonnes sont vendues. Tandis que le verre et le PET sont couverts par l’Ordonnance sur les emballages pour boissons, il n’existe aucune disposition concernant la vente et la reprise des briques à boisson. Le recyclage des briques à boisson permettrait d’économiser chaque année autant de bois qu’il pousse sur l’équivalent de environ 11’000 terrains de football. Aujourd’hui, on peut apporter ses briques à boisson dans environ 100 points de collecte. Le recyclage des briques à boisson répond à une demande de la clientèle. Neuf personnes sur dix les recycleraient si elles en avaient l’opportunité (étude GfK).